Le taux de vacance peut se rapporter à un actif de rendement, un logement, ou à un segment de marché (bureaux, commerces, entrepôts, etc.). Il représente la part de biens vacants disponibles à la vente ou à la location sur un segment de marché donné à une date donnée. Le taux de vacance peut également se concentrer sur les revenus. Il représentera, dans ce cas, le rapport de la valeur locative constatée et la valeur locative estimée. On parlera alors, d’un taux de vacance financier. Lorsque l’on s’intéresse à la vitalité commerciale d’une zone géographique ou d’un centre commercial, par exemple, on utilise alors le taux de vacance commerciale, c’est-à-dire le rapport entre le nombre d’unités commerciales vacantes et le nombre total d’unités disponibles. Ainsi, plus la rotation est élevée plus le taux de vacance le sera également. Lorsque la vacance est inférieure à un an, les biens sont considérés « sur le marché » et l’on parle alors de vacance frictionnelle ou conjoncturelle. Au-delà, la vacance est qualifiée de « structurelle » et les biens considérés comme « hors marché ». Il existe 4 types de vacances structurelles :

  • vacance d’obsolescence ou de dévalorisation
  • vacance de transformation du bien
  • vacance expectative
  • vacance de désintérêt économique

Le taux de vacance est donc un indicateur « qualitatif » de l’adéquation de l’offre à la demande, mais peut également être fonction des décisions économiques et financières prises par les opérateurs (conjonctures et anticipations de marchés, fiscalité, mais également de la mobilité des ménages pour le logement, par exemple).