Au micro de PierrePapier.fr, Pauline Collet fait un point sur la santé du secteur logistique, qui démontre sa robustesse face à la récente crise du secteur immobilier.

Hausse du coût de l’énergie, inflation croissante ou encore augmentation des taux d’intérêt sont autant de facteurs qui ont favorisé une baisse significative des prix des actifs tertiaires. Et donc, créer des opportunités intéressantes pour l’immobilier logistique.

Petite piqûre de rappel, avant la crise sanitaire, cette classe d’actifs était peu présente dans les portefeuilles d’investissement des particuliers et des institutionnels. Cependant, elle a connu une croissance fulgurante pour représenter aujourd’hui 20% des investissements en immobilier tertiaire. L’émergence de l’immobilier logistique en 2020 est étroitement liée au développement massif du e-commerce et à l’importance cruciale de la chaîne logistique.

Par conséquent, les prix des actifs logistiques ont atteint leur apogée au 2e trimestre, avec des taux de capitalisation similaires à ceux des bureaux.

Donc, la logistique a connu une forte croissance ?

Oui, mais je vous rappelle quand même que l’immobilier logistique, c’est bien plus qu’un simple entrepôt. C’est un pilier essentiel du commerce mondial, répondant à la demande croissante du e-commerce et soutenant les activités industrielles.

D’ailleurs, avec la montée en puissance des achats en ligne, la nécessité de stocker, de traiter et de distribuer les marchandises n’a jamais été aussi importante.

Quelles sont les perspectives de l’immobilier logistique aujourd’hui ?

Alors quels sont donc aujourd’hui les facteurs qui continuent de soutenir la vitalité de ce secteur ? Petit un : l’immobilier logistique est moins dépendant des fluctuations de la consommation de masse. Donc, en couvrant tous les secteurs d’activité économique, il offre des solutions de stockage et de distribution pour une variété de produits infinie.

Petit deux : les politiques environnementales limitent la création de nouvelles zones artificialisées. Favorisant ainsi le développement de site existant pour répondre aux besoins logistiques.

Petit trois : les loyers restent raisonnables avec une tendance à la hausse et les nouveaux bâtiments émergents sont plus respectueux de l’environnement et mieux équipés.

Enfin, la répartition géographique étendue des bâtiments offre des opportunités de développement sur tout le territoire européen.

L’essentiel pour conclure ?

En somme, l’immobilier logistique s’épanouit dans un contexte dynamique, porté par des tendances puissantes comme le e-commerce et la logistique des activités industrielles. Avec une demande soutenue, une offre contrainte et des fondamentaux solides, cette classe d’actifs offre une visibilité intéressante à court, moyen et à long terme.